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dimanche 26 février 2012

Pic du Jer et pic du Béout.

Ce matin avec LE GROUPE, nous avons décidés en prévision des Gypaëtes, de faire le pic du Jer et du Béout. Un repérage, même si nous connaissons bien tous ces chemins. Nous voilà donc partis d'Anclades...

Là le chemin qui  mène au pic du Jer va bientôt se tranformer en un petit sentier.

Petit sentier que voici...

Mais là, nous le quittons (le sentier) pour monter tout droit dans la pente, comme pour la course. Le but, passer à gauche des arbres.

Ca grimpe bien !!

Au sommet du pic du Jer. Va falloir que j'apprenne à sourire sur les photos !!!!

 on attaque la descente sur un large chemin...

Mais comme pour la course, on va couper par des petits sentiers. Aujourd'hui ça va, il n'a pas plu sinon c'est assez glissant!

Certains sont mêmes très secs, c'est bien!!

Nous voilà arriver à la gare de départ du pic du Jer. C'est là qu'il y aura le premier ravitaillement des Gypaëtes. Il y a un robinet à l'extérieur, on en profite pour remplir les bidons.

Direction le Béout !! Pour rejoindre son pied, il faut courir un petit moment sur la route. Partie la moins intéressante de la course.

Mais très vite on retrouve nos beaux petits sentiers..

Humm !!!!!

Devant nous un groupe de 4 coureurs qui préparent eux aussi les Gypaëtes. On voit que la course approche, on en a croisés pas mal!

Là ça se corse, Michelle démarre son chrono dans la montée finale !! Joseph et moi essayons de la suivre mais c'est dur. Elle monte à son rythme, mais quel rythme !!!!

Au sommet, on est obligé de se couvrir, le vent souffle un peu. Aucun rapport avec Gruissan mais bon... C'est pas l'été non plus!!

Une partie de la descente du Béout. Mais à partir de là, nous quittons le tracé des Gypaëtes, pour retourner à Anclades.

Une jolie blonde sur le chemin du retour !!

Pour finir avant de retrouver Anclades, nous passons par les jardins de l'Arrouza. Nous aurons mis un peu moins de 4h en tout pauses comprises !! Et il y en a eu (discussions, pause pipi, photos....) C'est ça notre groupe, les balades dans la bonne humeur. Une fois de plus ce fut une belle sortie, effectuée en très bonne compagnie.

dimanche 19 février 2012

Les crêtes du Léret

Après une semaine de repos complet, j'ai retrouvé LE GROUPE ce matin pour une sortie sympa et tranquille sur les crêtes du Léret. Crêtes que l'on voit au dessus du vilain fil électrique.

On voit déjà au loin le village "Lousourm" où on a laissé la voiture, on aperçoit le parking.

Ca fait plaisir de retrouver de l'herbe et de la terre comme terrain d'entrainement. Bon, il y aura un peu de neige aussi...

On attend Michelle qui commence à avoir chaud. Derrière elle, le pic du Jer.

On est en haut des crêtes, on profite de la vue. C'est beau !! Face à nous la vallée d'Argeles.

On continue d'avancer sur les crêtes, la neige est de plus en plus présente...

Dommage qu'il n'y ait pas le soleil !!

Tiens, moi!!!! Une semaine après Gruissan, j'ai bien récupéré et je suis content d'être là comme ne le montre pas cette photo.

On repart, il y a beaucoup de neige, on en a jusqu'aux mollets pour les plus grands! Les plus petits (es) du groupe en ont jusqu'à la taille. Je ne donnerai pas de nom, trop peur des représailles. On redescend pour rejoindre "Sere-Lanso".

Sere-Lanso qu'on aperçoit plus bas...

De passer dans ces petits villages, ça permet parfois de voir des choses inhabituelles, comme ce tas de bois qui sèche en plein milieu du jardin. Façon très originale de le ranger . Mêmes les poules n'en reviennent pas !!

Jolie petite vallée entre Ayné et Lousourm. Au fond les crêtes de Léret où nous sommes passés..

Nous voilà arrivés. Dernier petit chemin avant de retrouver la voiture un peu plus loin. Au fond à droite, le Pibeste. Belle ballade, beau terrain d'entrainement et bonnes rigolades ont fait parties de notre matinée, comme tous les dimanches. Il faut connaitre le coin pour ne pas se perdre mais on a de très bons guides!! On se retrouvera tous dimanche prochain pour une nouvelle sortie.

lundi 13 février 2012

Mon Gruissan Phoebus Trail

Samedi 11 Février, me voilà arriver à Gruissan pour cette course qui s'annonce très difficile à cause des conditions climatiques.D'ailleurs, ils auraient du renommer cette course et l'appeler plutôt: "Le Glacial Phoebus Trail". Ou pour moi spécialement: "le Galère Phoebus Trail."

Je récupère mon dossard ainsi que les petits cadeaux d'avant course. Me voici à l'hotel Ibis de Narbonne. Je prépare ma tenue du lendemain, surtout ne rien oublier!! Ne cherchez pas je ne suis pas dans mes vêtements. Je suis seul dans la chambre, faut bien que je m'occupe!!

Après les vêtements, je vérifie le matériel. La bouteille fait partie des cadeaux, je ne vais pas courir avec ni même la boire ce soir!! Plus tard!!!

Après une bonne nuit me voici à Gruissan. Cette photo n'est pas de moi et n'a pas été prise ce dimanche.

Car là nous sommes bien en hiver. Au thermomètre de ma voiture, il est inscrit -6 et il y a beaucoup de vent avec de fortes rafales mesurées à 85km/h. Il est annoncé un ressenti de -15 degrés. Les étangs sont presque complètement gelés. Les organisateurs ont hésités à annuler la course. En attendant le départ, on s'est tous regroupés à l'abri du vent à l'intérieur du casino de Gruissan. J'ai un tee-shirt manches longues plus une polaire plus un coupe-vent. Des gants, un bonnet, un foulard autour du cou et un collant long polaire. Malgré tout cela, le vent pénètre quand même! Mais je suis motivé!! Je n'ai pas le bras assez long pour me prendre en photo entièrement! Vous me reconnaissez?

Le départ va être donné. Une seule chose me fait peur, c'est que ma tendinite au tendon d'achille se réveille. Dans la semaine j'ai eu un peu mal. Je suis tendu je sens mon tendon tendu, j'attend. Quelle tension!!! Le départ est donné. Je pars prudemment, pourtant ça part assez vite, cette course est la première manche du Tour Trail Nationnal, sorte de championnat de France de trail. Les meilleurs Français sont là, dont je ne fais pas parti bien sur!! Au mieux je suis le meilleur de ma rue (c'est une petite rue) et encore!!!

Je suis dans la première moitié du peloton, les trente premiers kilomètres sont faits de montée et de descentes que sur des chemins de pierres. Au troisième km, la première cote, un mur qu'on passe tous en marchant sauf les premiers bien sur. S'en suit  une succession de petits sentiers en sous bois. Je ne me sens pas trop mal, j'ai un bon rythme. Mais au bout d'une heure de course, je sens des tiraillements sur mon tendon d'achille douloureux. Pffffff, je commence à me décourager. Je ne veux pas abandonner!!!! Il faut que je gère, que je trouve le rythme de course qui me permet de ne pas y tirer dessus. Je ralentis un peu, du coup je perds quelques places. Mais bon dans ces cas là, le classement ne compte plus trop. Le but du jeu étant de finir simplement la course. Finalement, j'arrive à avoir une vitesse convenable pour moi. Les cotes continuent à se succéder, je n'ai plus froid, juste gêné par ces grosses rafales de vent.

On est toujours sur les chemins de pierres, de cailloux, de roches, de graviers... Apparement par ici, ils ne connaissent pas l'herbe, ni la terre!!! A force de taper sur ce sol très dur et de courir toujours en équilibre avec les chevilles qui se tordent sans arrêt, d'autres douleurs m'apparaissent. En fait maintenant j'ai mal partout sauf aux tendons!!! Du bas du dos en passant par les fesses, les cuisses, les genoux, les pieds... Ca me l'avait fait la première année que j'avais  fait cette course.


Je continue à courir malgré tout car je suis là pour ça après tout!! Je veux prendre d'autres photos car c'est très beau par ici. Mais mon appareil photo a froid et même en essuyant le canon, il y a une sorte de buée qui a l'air d'être à l'intérieur.

J'en ferais une autre un peu plus tard pour essayer mais le résultat est le même.

Alors je laisse tomber l'appareil. Façon de parler!! Je sors du massif de la Clape au bout de 4h pour 33 km. Là je me rends compte que je suis très en retard sur ce que j'avais prévu. Une grosse demi-heure au moins. De toute façon, je ne peux pas aller plus vite. Il reste 17 km où l'on va courir autour des étangs, il y aura encore quelques bosses à passer mais plus courtes. Par contre, on n'est plus du tout protégés du vent. Quand je l'ai de coté, les rafales me déportent, me déséquilibrent même.Et quand les rafales sont de face, je suis presque arrêté net. Ca devient très dur, à cela faut rajouter toutes les douleurs qui ne sont pas passées. Je les aurais jusqu'à l'arrivée. Chaque pas me fait mal. Mais je sais que je finirai cette course. Je ne pense qu'à une chose, finir le plus vite possible, pour pouvoir me mettre à l'abri du vent et m'asseoir!!

Je vais tellement doucement que même le photographe professionnel me rate sur sa photo!!! Pour vous dire si c'est grave!!! Enfin bon, on voit un petit bout de moi, c'est déjà ça!!

Après avoir passé le deuxième et dernier ravitaillement, qui était situé au kilomètre 44, je continue tant bien que mal. Je discute un peu avec des coureurs que je rattrape ou qui me doublent. On en a tous pleins les jambes, on est tous pareils. On voit tous qu'on mettra plus de temps que prévu surtout du aux conditions climatiques. Cest dur pour tous les coureurs mais que dire de ces bénévoles qui restent plantés en plein vent plus de sept heures pour certains. A notre passage ils nous encouragent mais nous les encourageons aussi et les remercions à tous d'être là. C'était plus dur pour eux que pour nous. D'ailleurs à la remise des prix, un des organisateur a dit que c'était la première fois qu'il voyait les coureurs encourager autant les bénévoles, normalement c'est l'inverse. Mais ils le méritent car sans eux pas de courses.
J'en croise un qui me dit qu'il reste 1km. Du moins c'est ce que j'ai cru entendre mais entre le vent, lui qui avait une écharpe devant la bouche et moi le bonnet sur les oreilles, j'ai un doute. Je le fait répéter, en fait c'était 4km. Tant pis, c'était trop beau et surtout pas possible vu qu'il y a peu je venais de quitter le ravitaillement qui est situé à 6km de l'arrivée. Alors on continue à courir moi et mes douleurs, j'ai pas réussi à m'en débarrasser! Je commence à avoir de l'expérience en trail et je sais que CES douleurs là quand elles arrivent, elles ne repartent pas. Elles restent avec vous, jusqu'au bout. Heureusement c'est rare quand ça arrive!
Enfin je me retrouve en haut de la dernière bosse!! Je vois Gruissan devant moi! OUFFF!!! Une petite descente puis 1km300 à courir le long d'un étang, avec toujours ce terrible vent. Je me retourne j'en vois un qui essaie de revenir sur moi, j'ai assez perdu de places pour aujourd'hui!! J'accélère tant bien que mal. Plus mal que bien, mais il restera derrière moi celui là, non mais!!!!! Et voilà l'arrivée. Elle est à l'intérieur de la salle des fêtes, à l'abri du vent, ENFIN!! Le speaker est de Tarbes, il me reconnait et vient avec son micro pour me questionner et dire ce que j'en pensais. J'ai dit deux mots mais je n'avais pas trop envie de parler. J'étais fatigué, mal partout et puis surtout après avoir vu mon chrono. 6h10!! En 2006 je l'avais fait en 5h00. Bon à l'époque il n'y avait que 46km. Et la météo n'était pas la même non plus. En fait pour être satisfait il aurait fallu que je mette 5h45 maximum.  Mais bon c'est comme ça. Je ne me suis pas blessé, j'ai fini la course. On était 400 inscrits, 382 au départ et au final je finis 152ème sur 263 arrivants. Il y a  eu 119 abandons ou arrêtés à cause des barrières horaires!! Ce n'était pas un grand jour pour moi, ça arrive parfois et il faut savoir l'accepter.Il est loin le temps où je gagnais les courses....... Quoique en y réfléchissant bien, je n'ai jamais gagné de course!! Si tout va bien, le 25 Mars je serai dans les Landes pour faire le trail du Marensin, 30km. Ca ne sera pas la même météo, ni le même terrain, ça sera une autre course. Je ferai MIEUX!!!!!




dimanche 5 février 2012

C'est la sibérie

Ce matin, je devais partir à Lourdes courir avec LE GROUPE mais une fois de plus il a neigé. Beaucoup neigé!!! Et quand j'ai vu ce qu'il y avait dans mon jardin , je n'ai pas osé sortir. J'attendrai la fonte des neiges!!!

Apparement voici mes nouveaux voisins.... Réchauffement climatique? Pas à Aureilhan en tout cas!!

Si on me cherche, je suis près de la cheminée....

samedi 4 février 2012

Jour de neige.

Ce matin j'avais prévu de courir dans la neige au dessus de Bagnères. Avec ce qu'il est tombé ces derniers jours, ça doit être très beau!! Finalement c'est la neige qui est venue à moi. Aureilhan sous la neige!! Je n'ai pas l'air très convaincu, j'y vais? J'y vais pas?

Je me lance! En général je fais tout pour éviter le goudron, mais ce matin je ne verrai que la neige. Route blanche, presque pas de circulation, c'est agréable.

Je passe devant l'Alaric, ce qui veut dire que le bois n'est pas loin!

La cote du chateau d'eau, bien blanche.

Volià le petit sentier que je vais prendre, il rejoint le chemin des crêtes par la forêt. Ca monte régulièrement mais ce n'est pas bien long. Rien à voir avec le col des trois croix!!

C'est bien blanc!! C'est beau. On n'a pas trop l'habitude d'avoir autant de neige par ici.

Le chemin des crêtes....

Je redescends par ce sentier tout aussi enneigé.


Il fait froid, l'Alaric gèle par endroit!

 J'arrive dans la partie du bois que je préfère, un petit sentier, qui longe l'Alaric. A chacun de mes entrainements à Aureilhan, je passe par là.

Il manque des planches sur le pont qui domine un précipice de 40cm de haut à peu près. Avec le plus grand des courages, je passe!!!

Ouffff !!! J'ai réussi! Je peux continuer Mais BON, attention à ne pas glisser et se retrouver dans l'eau!! Pas profonde mais Fraîche!!!!

Me voilà à l'entrée du bois d'Aureilhan. C'est aménagé pour le pique-nique mais il n'y a personne aujourd'hui. Allez savoir pourquoi!!??

Petit panneau à l'entrée du bois qui donne quelques conseils aux coureurs débutants. Je rassure tout le monde, ce matin c'était "loisir-détente". Mais j'ai quand même couru un peu plus de 2km600!!!

En sortant du bois après quelques dizaines de mètres sur route, je reprends un autre sentier qui longe un petit ruisseau.

A la sortie du sentier, je débouche sur les premières maisons d'Aureilhan. Retour à la civilisation. Bien obligé!!

Un bras de l'Alaric presque entièrement gelé. On peut voir en bas à droite un moineau qui pause pour moi..

L'avantage de la course à pied c'est qu'on peut la pratiquer n'importe où par n'importe quel temps, du moment qu'on est bien équipé. Ici le terrain de foot. Ils ne sont pas près d'y jouer!

Me voilà arriver dans ma rue. Ahhh la boulangère est devant la maison, elle nous apporte du pain FRAIS.

Et lui c'est Minou, le chat du voisin qui est tout le temps chez nous. Il vient m'acceuillir. Bilan de la matinée, 45mn de footing détente, rien à voir avec les longues sorties en montagnes. Mais de temps en temps faut se reposer un peu, surtout à une semaine de Gruissan. Mais si le temps le permet, demain j'y retournerai, avec de nouvelles photos à la clé!