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lundi 18 février 2013

Mon Gruissan Phoebus trail 2013.

Samedi 16 Février, j'arrive à Gruissan sous un beau soleil. Il fait beau, il fait bon. Le temps n'est pas le même que l'an dernier !! Je récupère mon dossard, en cadeau, un petit sac à chaussures et un buff de chez Brooks plus une bouteille de vin rouge. Je visite vite fait le salon des exposants et je file à l'hotel. L'OM joue à 17h, je compte bien voir le match !! :-)

Après la belle victoire de l'OM, je vais diner chez Courtepaille. Ils font des menus pour sportif. Je choisis un petit "boudin frites". Très bon !! Puis je retourne dans ma chambre, j'accroche mon dossard, je prépare mes affaires pour le lendemain ensuite je vais zapper toute la soirée jusqu'à ce que je m'endorme.

Après une bonne mais courte nuit, je me retrouve à Gruissan. Le soleil se cache derrière des entrées maritimes, il fait -1 mais pas de vent. Il ferait presque bon ! Bien meilleur que l'an dernier en tout cas !!

Ca y est je suis prêt et motivé mais un peu la trouille quand même. Je sais pas si ça vous le fait mais moi la semaine précédant une course, des douleurs m'apparaissent, me prennent la tête. Je ne me sens même pas capable de courir 500m. Est ce des vrais douleurs? Est ce psychologique? Ce n'est qu'en courant que je saurai..

J'arrive sur le lieu du départ, les concurrents commencent à s'entasser derrière la ligne. Je les rejoins. Le speaker annonce les favoris de la course, il ne me nomme pas. Mince, c'est vexant quand même !! Après tout il ne sait peut être pas que je suis là !? Ou alors je ne suis pas favori? Ca doit être ça ! ;-)

8h45, le départ est donné. Les premiers kilomètres sont plats et roulants. Je prends mon rythme sans faire attention à ceux qui me doublent. Je ne veux pas me laisser entrainer et partir trop vite.

Arrive la première cote, un petit mur qui ralentit l'allure du peloton. Pour la plupart on passe en marchant. J'en profite pour prendre une photo. D'ailleurs durant la course je ne prendrai des photos que dans les cotes qui se passent en marchant. C'est un trail où on court beaucoup, je veux éviter de perdre le plus de places possible!

Au sommet de la première cote...

Cela fait une heure que je cours, j'ai de plus en plus chaud. Tant pis, je m'arrête pour enlever mon blouson ainsi que mes gants. Je redémarre très vite, j'attends quelqu'un m'appeler derrière moi. Je me retourne, en fait je n'avais pas refermé la poche du camel-bak et j'avais perdu un gant. Merci lui dis je !!! Très sympa ! :-)

Un peu plus loin, un caillou est rentré dans ma chaussure, je me demande même si ce n'est pas un rocher tellement il a l'air gros. Je ne veux pas m'arrêter, mais il se met sous la plante du pied. Il me fait trop mal. Je me déchausse, l'enlève, je repars. Oufff ça va mieux !

Si vous regardez bien les photos, vous verrez des cailloux sur les chemins. D'ailleurs il n'y a que des cailloux partout, je trébuche parfois, je me tord la cheville souvent. Je vais même réussir à taper dans un caillou avec le pied droit, le faire décoller et l'envoyer sur mon tibia gauche!! Hummmm!!! Je connais des choses bien plus agréables !! Je regarde mon tibia où une belle bosse bleue apparait. Allez c'est pas grave et puis ma bosse sera assortie à mes chaussures donc tout va bien !

Je garde toujours un rythme satisfaisant mais les premiers sont loin déjà.  Finalement le speaker a eu raison de ne pas me citer parmi les favoris !! :-)

L'usure du terrain commence à se faire sentir lors des faux plats montants. J'en profite pour me nourrir un peu. Cette fois ci je n'ai pas pris de gel mais des fruits secs, abricots, bananes, dattes, pruneaux..... Ca passe bien.

Cette année il y a encore plus de monotraces que les années précédentes. Je préfère aux longues pistes qui n'en finissent plus. Mes deux buff assortis eux aussi à ma bosse, j'avais tout prévu !! ;-)

Cela fait trois heures quinze que je cours et voici enfin le ravito du kilomètre 30. Je ne suis pas trop fatigué pour le moment. Je refais le plein du camel-bak, je bois un coca, je mange un bout de banane "fraîche" et je repars.

Un peu plus loin on traverse une sorte de petit canyon, j'aime bien ce coin. Toujours autant de cailloux mais bon, ça fait parti du charme de cette course en plus des paysages.

Après un dernier passage délicat où une main courante nous aide à descendre au milieu des rochers, on sort enfin du massif de la Clape.

Il reste maintenant 17km plus roulant que les 33 premiers. Mais la fatigue commence à se faire sentir. Je cours moins vite mais ça va. Quelques douleurs apparaissent mais rien qui m'empêche d'avancer.

Ici une descente assez raide sous une ligne électrique, ça fait mal aux cuisseaux !!

Après cette nouvelle descente, on va rejoindre l'ile St Martin pour en faire le tour. Mes chaussures ont l'air d'avoir pris dix kilos chacune, j'ai de plus en plus de mal à lever les pieds mais je cours toujours. Je veux perdre le moins de temps possible. Je ne veux pas arriver trop tard à l'arrivée on ne sait jamais, faudrait pas que les autres concurrents aient mangés tout le cassoulet !! Boudin hier soir, cassoulet aujourd'hui, on ne peut pas rêver mieux. :-)

Une concurrente me double, galanterie oblige, je la laisse filer. Et puis elle va surtout plus vite que moi sur cette fin de parcours. Mais je ne me plains pas, j'arrive à grapiller quelques places au fur et à mesure que j'avance, j'en perds aussi parfois, ça s'équilibre.

Le ravito n'est plus très loin, un panneau l'annonce à 800m. Allez, j'accélère ! Enfin c'est ce que je voudrai mais je n'y arrive pas. Alors tant pis, je me dis que tant que je cours c'est déjà bien surtout après 45km de course sur un terrain pas évident à négocier.

 Ahhh le ravitaillement !! Je ne refais pas le plein du camel-bak, j'ai encore de l'eau et il ne reste plus que 5km. Mais les bénévoles sur place nous annoncent 6km pour certains, 4,5km pour d'autres. Je bois 2 verres de soupes que j'apprécie énormément, j'avale 3 bouts de fromage et je repars.

Je regarde mon chrono, j'en suis à 5h25 de course. L'an dernier j'avais mis 6h10. J'ai moins souffert cette année sur le parcours, j'ai l'impression d'avoir été plus vite mais là un doute m'envahit. Je commence à calculer le temps que je pourrai mettre s'il reste tant ou tant de kilomètres. Je n'arrive pas à me situer par rapport à l'arrivée. Alors je décide de courir encore plus, un peu plus vite même. Je reprends un ou deux coureur au passage. Hors de question que je mette autant de temps que l'an dernier !! Je cours, je cours comme je peux mais je cours. Je commence à avoir mal aux adducteurs mais j'essaie de ne pas en tenir compte.

Au détour d'un virage, Gruissan apparait juste derrière la colline. J'entends les spectateurs placés au pied de la descente encourager les coureurs. Je regarde mon chrono, je vois que je finirai en moins de 6 heures. Je suis encouragé à mon tour, je les remercie, ça fait du bien !! Je ne vais plus faire de photos maintenant. Je cours le long de l'étang, le coureur devant est trop loin pour que je le rattrape, celui de derrière est trop loin pour qu'il me rattrape. Je finis donc serein et heureux d'en terminer. Mon chrono: 5h51'14". Mon classement 105/257. Je mets 20mn de moins que l'an dernier.

Voilà une dernière photo de moi PRESQUE pas fatigué, pour remercier tous les bénévoles du Gruissan Phoebus trail qui sont d'une extrême gentillesse et pour féliciter la formidable organisation de cette course. Rien à redire. Ah oui j'oubliais !! J'ai eu mon cassoulet !! :-)










5 commentaires:

  1. Bravo pour cette belle course et ce beau Cr accompagné de ses illustrations

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  2. j'ai habité 5ans a Narbonne donc ca rappelle des souvenirs.

    TU as l'air de tenir une sacrée forme. Tu vas enfin vaincre ta malédiction des gypaètes.

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  3. Merci Jb, avant les Gypaetes je dois faire les citadelles 15 jours avant. :-)

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    1. sacré programme. Attention tout de meme a ne pas en faire trop et risqué le surmenage...

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