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dimanche 3 novembre 2013

Mon trail Larzac-Dourbies 2013.

Vendredi 1er Novembre, j'arrive à Millau en famille. Première chose que l'on voit quand on arrive, c'est son fameux viaduc. 8 jours plus tôt Millau était envahie par une horde de trailers pour le festival de Templiers.



Aujourd'hui c'est plus calme. Je viens faire le trail de Larzac-Doubies dans les cadre du festival des Hospitaliers. Ca sera le 30km pour moi, le 75km étant complet. Chaque course est limitée à 500 participants, c'est suffisant et surtout ça évite les bouchons sur les sentiers étroits.

Samedi matin j'arrive à Nant lieu du départ de la course. Un vieux village pleins de charmes avec une population aux petits soins pour les coureurs. Le départ est à 14h, je n'aime pas trop cet horaire pour une course. J'ai bien déjeuné à l'hotel, pendant que ma famille mange au resto à midi, je me contente juste d'un coca.

Je suis maintenant en tenue, prêt pour la course. Derrière tout en haut c'est la roc Nantais. C'est par là que la course se termine. J'espère le voir de près.

Quand j'arrive sur la ligne de départ, je tombe sur Mathieu Robbe de Bagnères avec qui je vais discuter un petit peu. Juste avant je vais croiser Michel et Marie-Christine Monteau de Bagnères également. Ca fait plaisir de voir quelques connaissances loin de la maison.

Le départ étant étroit, je me place dans les premiers pour ne pas me faire coincer. J'espère faire le parcours en 4h maximum mais bon, en course tout peut arriver. Je n'ai pas de bonnes sensations. Je me sens faible, j'ai chaud, j'ai froid. Peut être un peu la pression?! :-) On verra bien...

Le départ est donné ! Ca part vite !! Le premier kilomètre se fait sur une petite route goudronnée, le peloton s'étire très vite. Je prends mon rythme, je suis bien placé pour le moment. Ensuite on poursuit par une piste en contre-bas et en parallèle de la route qui mène à Nant. Maintenant ça monte régulièrement.

Finalement je me sens bien. Je cours à bon rythme. Quelques uns me doublent mais il y a beaucoup de monde derrière moi. Je sais que je suis trop bien placé et que je vais perdre quelques places.
On est au sommet de la première bosse. Je m'arrête pour prendre une photo mais ça va vite, je n'ai pas trop le temps. Vous m'excuserez pour certaines photos un peu flou mais fallait faire vite. Je vais d'ailleurs ne pas prendre en photo quelques beaux paysages pour ne pas perdre trop de temps. Mais bon, aujourd'hui je ne fais pas la course en touriste !! :-)

Traversée du lieu dit " Les Liquisses". Pas mal de monde pour nous encourager. Bonne ambiance !! Quelqu'un me cries "70ème" !! Wahou 70ème alors que nous sommes à peu près 500 au départ, je signe de suite pour cette place à l'arrivée ! Mais je ne me fais pas trop d'illusion. Si je finis dans les 100, ça sera déjà pas mal.

On est maintenant sur le plateau du Larzac. C'est presque plat. On court vite et tout le temps. Je me sens bien, c'est sur des terrains comme ça que je me sens le mieux. Je continue au même rythme, je tiendrai ce que je tiendrai.

Passage à l'intérieur d'une bergerie, sympa !

Je suis suivi par un bon groupe, je prend le temps de les photographier et je repars. Hors de questions que tous cela me rattrapent ! ;-)

L'Oulette 13ème km, premier ravitaillement, 1h10 de course. Je bois un verre d'eau, je repars aussitôt.

Après avoir passé une zone rocailleuse, on est maintenant sur une piste en faux plat descendant, ultra roulante. Ca va vite, j'arrive à suivre le rythme de mes compagnons du moment. Michel est lui, loin devant, je ne pense pas le revoir.

Maintenant, la descente en pente douce se poursuit sur un sentier au milieu d'une forêt de chêne.

Traversée de St Sauveur du Larzac. Quelques suiveurs sont là pour nous encourager. Je tape dans quelques mains tendues par des enfants sur le bord de la route. Puis on replonge dans une autre descente en direction de Cantobre. J'avale une sporténine au cas ou mais je me sens toujours très bien.

On est en bas des gorges, à Moulinets. A part une petite partie dans la première montée où j'ai marché un peu tout le reste se fait en courant. Je me régale !!

Ah !! J'aurai mieux fait de ma taire !! Car il va falloir monter en face par un sentier bien raide. On ne va pas jusqu'en haut. En dessous de la barre rocheuse, on va retrouver une piste qui part vers la droite.

Voilà la piste. Je me remet à courir. Je rattrape quelques coureurs qui commencent à faiblir. Moi ça va toujours.

J'aperçois sur la droite Cantobre où se trouve le second et dernier ravitaillement. Mais pour y arriver faudra d'abord descendre tout en bas pour ensuite remonter.

Passage sur un beau sentier creusé dans la roche, c'est magnifique !!

Donc une fois en bas, faut grimper pour rejoindre Cantobre. Grimper, le mot est faible. Une corde est là pour nous aider à escalader ce sentier escarpé. J'entends les encouragements en haut des accompagnateurs.

Voilà Cantobre, on va le traverser par de superbes petites ruelles sous les applaudissements. Quelqu'un me crie "80ème"!! Bon ça va, je suis toujours bien placé.

Le ravito de Cantobre Km 22, 2h30 de course. Je prends le temps de manger, un bout de pain recouvert de Roquefort (humm), je bois un verre de coca. Et je repars. A la sortie du ravito, j'entends allez Jean-pierre !! Qui me connait ici?? C'est Marie-Christine qui a arrêtée sa course et qui suit avec d'autres Bagnérais son mari Michel plus d'autres coureurs. Elle me dit que Michel est juste devant. Je suis étonné sur le moment.Voilà un nouvel objectif; essayer de rattraper Michel pour qu'on finisse ensemble.

On attaque la dernière montée en sous bois sur un sentier aux roches glissantes. Je marche dans la montée et dès que je peux, je relance en courant. Je suis toujours bien, quel pied !! Je double quelques coureurs plus fatigués que moi. Personne ne me double, j'ai la pêche ! :-)

Au détour d'un virage, j'aperçois Michel avec son maillot blanc du stade Bagnérais.

Je vais revenir sur lui juste après ce passage étroit en bord de falaise. C'est pas le moment de doubler, là !! :-)

Je reviens sur Michel, je le double, lui dit de s'accrocher mais il a un coup de mou. Je lui propose une sporténine qu'il prend avec plaisir. Je continue à mon rythme, il me suis de loin. J'aperçois devant moi d'autres coureurs. allez faut que je gagne des places encore !!

On est sur le plateau qui nous mène au roc Nantais. Je gagne encore deux places. J'alterne marche et course, ça va toujours.

3h20 de course. Depuis le roc Nantais, je vois Nant en bas. Je vais descendre le plus vite possible, plus pour gagner des places car je ne vois plus personne devant mais pour faire moins de 3h45 si possible.

Le début de la descente est raide, il y a même une corde pour se tenir. Entre les pierres et les racines, ça glisse. Mais je passe sans encombre.

Ensuite c'est un sentier roulant qui mène à Nant. Je double un coureur qui semble cuit, je l'encourage, il me dit qu'il en a pleins les pattes. Je passe la dernière petite cote dans Nant en courant. Il y a du monde dans le village. Je finis le plus vite possible.

Je rentre dans l'aire d'arrivée, j'ai des débuts de crampes à chaque mollet. Je serre les dents, ça serait bête que je me mette à marcher à quelques mètres de la ligne !

Je franchis la ligne en 3h33'. Je termine 72ème sur 500 au départ et 450  finishers. Très content de ma course. Un super parcours comme j'aime. Mais bon, ça va tellement vite que c'est dur de prendre des photos. J'ai fait ce que j'ai pu. Je reviendrai à Nant pour faire le 75km, ça c'est sur ! :-)

J'ai revêtu mon maillot de finisher et c'est avec plaisir que je vais dégusté cette bière offerte par l'organisation. Organisation et balisage au top. Bénévoles très sympas. Je recommande cette course !! Merci à ma famille de m'avoir soutenue et aux amis qui m'ont encourager avant et pendant. :-) Maintenant repos !!!
 Quoique..... ;-)

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